Pour l'exposition monographique Naked City de Doug Aitken à Borusan Contemporary, des œuvres couvrant la période de 2006 à 2024 sont exceptionnellement réunies pour créer un voyage à travers l'architecture. Depuis les années 1990, l'artiste américain de renommée internationale repousse les limites des formes dans lesquelles l'art peut exister, en étudiant les complexités et l'ambivalence de la vie moderne et de l'hyper-connectivité, la signification de la liberté dans une société mondialisée néolibérale et ses conséquences possibles sur l'isolement, ainsi que la relation de plus en plus poreuse entre l'homme et la technologie. En plaçant l'humain au cœur de ses histoires, il crée des expériences qui confrontent l'individu au paysage et aux autres. Avec une teinte d'utopie des années 1960, l'artiste américain cherche à réinventer une société libre et harmonieuse, abordant chaque projet de manière unique, globale et complète. A la limite du sublime, ses œuvres sont à vivre, reproduisant des moments de grâce et d'éblouissement collectif.